Comment un lolicon empêcha la seconde guerre mondiale.

-T'es tellement pessimiste... Et je préfère faire plus mal quand je tire, c'est mieux.

Je pose la mp38 à côté de moi et reprend la mitrailleuse lourde.

*Reprend la MG34 et lui donne le MP 38*
-Cherche pas la Russe tu peux rien en faire, avec un mec complétement mort et le volant, tu pourras juste utiliser du léger comme la mp38, en plus la MG34 me servira à couvrir l'arrière.
*Pousse Katyusha jusqu'au poste de conduite et ferme la porte puis cours à l'arrière*
-Aller maintenant tu peux y aller.

-Toi ? Tirer avec ce genre de trucs ? J'attends de voir ça !

Je me met sur le siège passager.

-Aller Tarou monte, d'ailleurs on va où ?

montes comme un automate.
Démarres et part tranquillement à travers la campagne environnante, façon promenade dominicale.
"cap au sud" chantonnais-je.

*Après m'être installée confortablement, je regarde le paysage en essayant de comprendre ce que je suis en train de faire, pourquoi j'écoute au final Tarou au lieu de mon supérieur... même si au final je pense que l'armée ne me veux plus donc je vais essayer de pratiquer ma passion au final par autre chose que l'armée.*

On avance tranquillement, Lili elle regarde le paysage pensif, comme quoi elle peut réflechir, Tarou lui conduit avec son esprit qui est surement à moitié vide à l'heure actuel et moi... Je me demande quoi faire, c'est bien beaux d'aller là où le vent nous porte mais ça va pas nous faire avancer...

Néanmoins on ne peux pas rester tranquille pour toujours, après je dirais 1 ou 2 heures de voyages, on tombe sur un barrage des forces allemandes, qui contrôle chaque véhicule, la file est pas forcément longue, mais dans pas longtemps on devra passer, et on risque de pas passer inaperçu...

-On fait quoi ?

Toujours dans un état qui ressemble à un réveil après avoir été anesthésié intégralement je m'approche de la file sans ralentir.
"Pour le moment on reste calme et on ne fait pas parler ses joujoux, ok les filles ?" J'ai du mal à reconnaitre ma voix.
J'agis comme sous hypnose, je déboite juste avant la file d'attente, la remonte sans changer de rythme sous les yeux abasourdis de katyusha qui marmonne un truc qui ressemble à "C'est lequel cette fois ? 1,2 ou le 3 ?"
Des canons se mettent a nous observer avec leur regard cyclopesque, et un soldat différent des autres vient se planter au milieu de la route, droit comme si il venait de s'assoir par inadvertance sur un manche de balai dans l'oigne, un regard sévère qui semble confirmé cette hypothèse, le bras tendu, comme si il était persuadé de pouvoir arrêter cette armoire à casserole (à cause du bruit qu'elle fait dès qu'on a le malheur de rouler sur un gravillon) lancée, avec une seule main...
Je résiste à l'envie de lui apprendre les lois de la physique, et fait saigner les oreilles de tout le monde dans un rayon de 10Km à la ronde, tant les freins n'ont pas l'air d'avoir l'habitude d’être sollicités de cette manière, et m’arrêtes a quelque cm du visage de ce soldat...
...Qui après avoir joué les gros dur, peut aller changer de pantalon...
Un autre soldat vient vers nous en aboyant je ne sais quoi...(c'est pas une nation qu'ils veulent construire, mais un chenil ma parole)
Je ne dis rien, mais tend un papier que je viens de récupérer dans le vide poches, sur les conseils de cette foutue voix.
J'ai le temps de voir écrit : "Reihenfolge Auftrag, absoluten Vorrang"
Le soldat, assé âgé, ventru, le cheveux gris, plutôt l'air simplet (oui, je sais, c'est facile une ref à Papa schultz ^^") lit a grand peine le document tout en écarquillant les yeux.
Monsieur cuir, qui s'est quelque peu remit de ses émotions, mais dont le teint est surement plus blanc que l’intérieur de ses frusques (ça, je le devine à l'odeur, ainsi que katyusha, qui est prise dans un sacré dilemme, entre éclater de rire, ou se pincer le nez) revient l'air mauvais (en même temps il a tellement l'air d’être pourris ^^), prend le document des mains de l'autre soldat, qui lui, n’hésite pas une seconde, et fuit vers des contrées que l'odeur n'a pas encore contaminée.
Il lit le document, me regarde d'un air suspicieux.
Toujours sur les conseils de cette voix intérieur, je reste impassible, et retire la blouse blanche de toubib, laissant paraitre un autre uniforme noir, avec des épaulettes dûment chargées.
J'ignore à quel grade cela me positionne dans sa fichue armée, en tout cas, le voila qui se met au garde à vous, un bras tendu devant lui, comme si il essayé de l’étendre au maximum, et aboie, mais façon caniche cette fois (quand je vous dis qu'on est dans un chenil ^^') "Ihre Aufträge mein Oberst!"
Je lui montre le barrage du doigt et lui fait signe que je veux qu'il nous laisse passer.
Hésitant il commence à dire quelque chose, mais je susurre avec un air machiavélique " Was ? ein Problem ?"
Aussitot, il s'ecrit des nein, nein mein herr, et fais bouger son barrage mobile. Nous passons...
Alors qu'il entre dans le champs de vision de lili, je l'entend lui dire : "Sie waschen! schmutziges Schwein!"
Et l'autre d'aboyer (on s'y fait au final, même si on a envie de lui mettre une muselière et un collier étrangleur)
" Ja voll herr Fräulein!"
Nous passons devant le blindé, et je vois katyusha arborer un sourire moqueur en le regardant...

-Mais dis moi juste une question vu que tu peux surement me répondre on va où? Et on fait quoi après ça? Même si j'avoue que je suis contente d'avoir passer ce barrage, je voudrais des réponses. Et vite d'ailleurs sinon je te boude.

Alors que notre insouciante petite Lili posait des questions sans intérêts du fait que ce n'était pas elle qui conduisait (et que de toute façon, ils pouvaient pas aller n'importe où non plus), notre petit groupe de fuyards ne se doutaient pas qu'un sinistre individu venait tout juste arriver à la base d'où ils venaient de fuir.

Il descendit du véhicule de fonction qui lui avait été délivré pour le transport et s'approcha du plus haut-gradé de la base.

"Major Knispel, pouvez-vous m'expliquer pourquoi la base que notre belle nation à gentiment mis sous vos ordres se retrouve dans un état pareil pile le jour de ma venue ?
- Je suis désolé mein Generalleutnant, mais les prisonniers que vous vouliez interroger viennent de s'enfuir. On ne sait pas encore comment ni par où ils fuient mais nous mettons tout en œuvre pour les retrouver.
- Major, ma question n'était pas pourquoi la base est en alerte, mais est-ce que vous sauriez me l'expliquer. Votre réponse prouve l'étendue de votre incompétence. Je vais le prendre en chasse moi-même, tenez-vous prêts à recevoir mes ordres, quels qu'ils soient. Vous n'imaginez pas a quel point notre situation est sérieuse. Suis-je assez clair, Major Knispel ?
- O-Oui, Generalleutnant. Veuillez m'excusez pour mes fautes. Nous attendons vos ordres.
- Pour commencer, vous allez, vous, Major, effectuer une tâche que vous seul pouvez faire. Je ne tolèrerai aucune indiscrétion ni aucun commentaire de votre part concernant cette mission. Et il va sans dire que en parler a qui que ce soit EST une indiscrétion.
- Tout ce que vous voudrez monsieur.
- Allez me faire un banana split, immédiatement !"

Le major semblait quelque peu désorienté, mais l'air sérieux du mystérieux Général dissipa ses questions et il se mit au travail.

Cet homme, qui vous est encore inconnu, est le Generalleutnant (Général de Division en français) Andrew Von Künftige.

Après avoir donné cet ordre de la plus haute importance au Major Knispel, Andrew décida de fouiller un peu la base. Après avoir examiné le hangar à avions et la cantine (dans laquelle un haut-gradé semblait s'affairer), il enquêta dans le hangar à véhicule et remarqua qu'il manquait une ambulance. Il y avait une odeur bizarre dans l'air et après une fouille minutieuse, il remarqua plusieurs bonbonnes de gaz vide par terre. Il inspecta ensuite l'infirmerie et remarqua que quelques fournitures médicales avaient disparues. Il regarda ensuite aux alentours du hangar et de l'infirmerie. Il trouva un corps dissimulé, certainement tué par un coup de couteau mal aiguisé dans la gorge.

Andrew regarda vers le sud, en direction du barrage routier installé quelques centaines de mètres plus loin. Il retourna voir ensuite le Major.

"Knispel, grâce à mes dons de méchant badass et de deus ex machina en puissance, je pense savoir plus ou moins par où et comment sont partit les fugitifs. Vu l'avance qu'ils ont, il me faudra un véhicule rapide et si possible puissant pour les rattraper. Préparez moi un Leichttraktor sur le champ.
- Euh, veuillez m'excusez mein General mais, je ne suis pas sûr que le Leichttraktor soit le véhicule le plus adaptés pour une course-poursuite.
- Vous croyez ? Il est vrai qu'il a tendance a s'embourber un peu sur terrain plat. Vous me proposez quoi alors ?
- Je suis désolé, mais nous ne pouvons vous céder de véhicule de combat comme ça. La guerre approche et nous aurons besoin de toutes nos unités....
- Pffff, incapable ! Bon aryen va ! Puisque c'est comme ça, je vais vous montrer comment doit se comporter un vrai être supérieur de race élue. Qu'on m'apporte une moto, des armes et mon banana split !"

Et Andrew partit, armé d'une mitraillette, d'un mauser, d'un luger, d'un couteau de combat, quelques grenades, des boites de raviolis, des capotes trouées et du papier toilette, sur les traces, visqueuses, de nos héros, vers de nouvelles aventures !

"Où on va ?" je regarde mornement devant moi, comme si je cherchais l'inspiration.
"On va leur jouer un tour à ma façon..." commence à sourire de façon sadique, "Et on en profitera pour satisfaire ta passion par la même occasion. Alors c'est y pas beau ?" Je lui dis avec un grand sourire "golgate".
"Et comment on va faire ça tu vas me dire... Simple en 2-3 virages à droite, quelque chose comme ça... Mais avant tout faut se débarrasser de cette boite de conserve qui nous rend repérable comme pas possible..."
Je regarde katyusha qui sourie de joie à l'idée de faire exploser quelque chose.
"Non pas comme ça... il faut faire en sorte qu'ils continuent a la suivre..." J’arrête de parler pour soudainement virer sec à droite dans un crissement de pneus qui se désintègrent à chaque millimètres parcourut.
Je réussi a garder le contrôle du véhicule (mais me demandez pas comment, sa défie les lois de la physique élémentaire là ^^') en 2 roues sur 20 mètres, puis réussis à la remettre sur les 4 en explosant a moitié les lames des suspensions, sur le quai de chargement d'une gare.
"on descend tout le monde, vite" surprises, elles obtempères et sortent du véhicule comme à la manœuvre, j'engage le train avant sur la rampe de chargement, et passe la tête par la fenêtre, m'adressant a lili.
"Occupes les, dis leur que ce véhicule médical doit aller... je sais pas moi, mais le plus loin possible, trouve un truc, surtout qu'ils s'approchent pas trop."
Je me penche de l'autre coté
"Katyusha accroches toi, faut pas qu'ils voient ton uniforme" je commence à charger le tas de ferraille sur un wagon, avec une fille russe suspendue a un rétroviseur et un marche pied rouillé.
"écoutes j'ai une idée, tu dois bien savoir te servir d'explosifs non ? " Le sourire qu'elle affiche répond entièrement a ma question.
Je lui donne une sacoche remplie de dynamite et lui explique ce que j’attends d'elle. Je finis de sangler les essieux au ancres du wagon, lorsque les deux donzelles rappliquent.
"alors il part pour où se train ? et de ton coté sa roule ? Elles se regardent, hausses les épaules.
"Il part dans une heure pour une base sur la manche en France..."
"Dans 15 minutes on va avoir droit a un gros booum..."
Sans plus d'explication, je les entrainent dans le complexe ferroviaire, zone du fret de marchandises.
Une fois planqué dans un hangar, je demande à lili
"Est ce qu'il y a une voie ferrée dans la base d'où nous venons ?"
Elle me répond par l'affirmative, et s’écrie juste après
"parce que tu compte retourner là bas ?! avec la garde qu'il va y avoir, c'est du suicide!"
Ont se marrent un temps avec katyusha, puis cette dernière me devance en répondant a ma place.
"T’inquiètes, je crois qu'ils vont pas tarder a avoir d'autres chats a fouetter que nous..."
A peine termine t elle sa phrase, qu'un bruit sourd nous parvient, faisant trembler le sol et vibrer les murs, puis quelques secondes après, des sirènes d'alarme retentissent d'un peu partout.
"Bon, y a plus qu'a..." dis je en me levant. "kat, cette fois c'est toi qui prend la mitrailleuse, lili, trouves nous la voie qui nous amènera à cette fichue base... et tu repères le coucou qui te fais plaisir..."
"Et rapide et bien fournit en armes et munitions tant qu'a faire" rajoute katyusha.
Et nous voila partis dans l'enfer des sirènes hurlants leur lamento sur fond d'un soleil rougeoyant.

*Vois les rails.* "-Tu te fous de moi dis donc? Je dois deviner les rails?" *Regarde une boussole* "-Bon vu que la base est à l'est on devrait partir par là." *Vois des vélos* "J'ai une idée maintenant." *Prend un des vélos* "-J'ai pas trouver mieux que ça et puis on ira plus vite qu'en marchant non?" *Monte sur le vélo puis commence à partir en direction de la base, puis regarde derrière en voyant Katyusha me suivre en courant comme un animal sauvage en liberté puis vois Tarou essayant de comprendre le système du vélo* "En fait tu monte sur le siège et tu pédale sauf si Tarou est crevé!" *Vois Tarou monté sur le vélo et qui commence a me rattraper* "-Ouh c'est pas bon ça~" *Pédale le plus vite possible pour enfin arriver à l'entrée de la base, vois Tarou arrivé de plein fouet* "-Stop la course s'arrête là et puis peut-être que Tarou est crevé" *Entend Tarou chuchoter "-Je te hais... j'aime pas ce genre d'effort." puis je regarde Katyusha qui à courut tout ce temps et qui commence enfin à montré des signe de fatigue* "-Si on prend par là ça devrait nous permettre de rentrer dans le hangar auquel je pense, ça devrait le faire mais par contre je vois toujours pas comment tu veux t'enfuir en avion car si il nous voit partir ou autre on va se faire poursuivre par des bf 109 et ça va pas le faire du tout même si j'y mets toute ma force je suis sur de perdre. Katyusha: -Ton Avion est si peu solide et si peu rapide que ça?" *Réfléchis un instant puis leurs montre un passage dans le bois qui contourne la base* "-Non je te rassure Katyusha l'avion est surement plus rapide et plus puissant que tes avions et tes chars... On passe ce passage mais c'est aussi par là que les véhicule de garde font le tour pour surveiller la base Même si en ce moment  il y a pas forcément besoin de faire de garde on ferait mieux de faire gaffe." *Entend un bruit de chenille puissant et lourd* "C'est pas une bonne nouvelle ça!" *Je tire les bras des de la Russe et de Tarou dans le buisson puis entend le char passer derrière en continuant son avancé puissante en direction de la sortis, jette un oeil discret derrière le char* "-Un panzer III? Est-ce que l'on va vraiment pouvoir décoller?"  *Continue le chemin et arrive enfin au hangar* "-C'était peut-être un retardataire... du moins j'espère, et voila le coucou!" *Dit totalement fièrement en pointant du doigt un heinkel He 111, puis je m'occupe d'une révision rapide en voyant que tout est en état de marche* "-Aller on rentre dedans les enfants, Bon Katyusha je te montre ton poste et pareil pour toi Tarou" *Entre dans l'avion en montrant le poste d'artilleur arrière haut à Katyusha et demande à Tarou de me suivre* "-Tu te mets là toi." *Montre le siège copilote* "Je sais pas où tu veux aller donc tu devras me donner tes indications, tu peux te servir de la carte aussi, par contre je te préviens ce genre de coucou est super épuisant alors les voyages qui dur des millions de kilomètre ok, mais seulement en ligne droite et par temps clair donc démerde toi pour trouver un itinéraire parfait pour le lieu où tu veux aller." *Retourne voir Katyusha et lui indique les positions des munitions pour recharger la mitrailleuse, puis ouvre la soute et regarde dedans et dit à haute voix sans faire exprès* "-Hum 32 bombes de 50kg? C'est pas pratique ça." *Je me retourne et vois Katyusha me regarder* "-Non reste a ton poste sinon on sera dans la merde je t'appellerais si on doit vraiment les larguer pour gagner de la vitesse." *Me mets en place dans la place du pilote, vérifie les volets et les gouvernes, puis sors dehors et démarre les deux moteurs, rentre a nouveau dans l'avion et retourne au poste du pilote* "-Si seulement on pouvait démarrer ce coucou de l'intérieur..." *Fais avancé l'avion jusqu'à la piste décollage, et mets les pleins gaz, après avoir atteint une vitesse suffisante je fais enfin lever le nez de l'avion et parvient a le faire décoller, regarde Tarou et lui montre d'une main un casque, une fois qu'il a mis le casque sur la tête* "-Maintenant tu vas me laisser monter en altitude et me dire la direction que tu souhaite prendre ok?"

Toujours perché sur sa moto, Andrew scrutait l'horizon. Une épaisse fumée noire était visible au loin et la rumeur d'une alarme lointaine était perceptible. Il y avait fort a parier que les fugitifs qu'il traquait était la cause de ce grabuge. Après une boite de ravioli et une intense réflexion plus tard, soit environ une dizaine de minute, il décida de retourner à la base en se parlant a lui-même.

"Cette explosion me paraît quand même un peu trop surréaliste pour croire que nos incompétents de soldats aient réussit à les arrêter définitivement. De plus, les trois abrutis en vélo que j'ai aperçu peu de temps avant l'explosion aux abords des chemins de fers ne m'aident absolument pas a dissiper mes soupçons. Et enfin, il faut aussi que j'aille "corriger" le Major parce que son banana split était vraiment dégueulasse. Cependant, je n'ai aucune idée de l'endroit où se trouve les fugitifs. J'aviserai une fois à la base... J'aimerais éviter autant que faire ce peut de lancer un avis de recherche, surtout après tout les efforts que j'ai fait pour éviter que les Russes ne le fasse pas. Il y a aussi autre chose qui m'intrigue. D'après les rapports, aucune personne dans le groupe ne devrait avoir la force de tuer quelqu'un par surprise avec une arme mal aiguisée au point de faire des dégâts pareil. Lili n'a pas la force requise, la russe avait un vrai couteau sur elle et le mec semble n'avoir presque aucune compétence militaire."

Ses pensées furent interrompues à l'entrée de la base par un gros vrombissement relativement proche. Il leva le nez et vit qu'un HE 111 était en train de décoller.

"Curieux, il ne me semble pas que les missions de bombardement avaient été lancées... 9 chances sur 10 qu'il s'agisse de mes cibles. Ah la la, ils ne semblent pas vouloir me faciliter la tâche."

Tout les soldats regardèrent l'avion en plein décollage et certains d'entre-eux commençaient déjà à rejoindre leurs avions ou leurs postes aux batteries DCA pour abattre l'appareil. Andrew intercepta le Major Knispel alors qu'il aboyait une grande quantité d'ordre à différent soldats. Il se tut dès qu'il vit son Generalleutnant. Ce dernier sortit son luger et lui tira une balle en pleine tête avant de se retourner vers les soldats qui le regardaient avec un air décontenancé. On ne plaisante pas avec les Banana Split.

"Messieurs, j'annule tout les ordres qui viennent d'être donné par le Major Knispel. Voici vos nouveaux ordres: Préparez moi un BF 110 immédiatement, avec son pilote. Nous prendrons les espions qui se sont enfuit en filature afin de les coincer. Tout les autres, continuez de vous préparer pour la guerre. Aussi je souhaiterai que le plus haut gradé de la base se présente à moi."

Un soldat s'avança timidement.

- Monsieur, je suis l'Hauptmann Fitzer. A vos ordres !
- Hauptmann, je vous nomme Major. Apportez moi un café salé immédiatement ! Je veux qu'il soit prêt avant mon départ.

Et le soldat partit en courant pour exécuter l'ordre de son chef.

"Bienvenue sur notre vol de la Lufthansa en direction de la Suisse Romande" ne peux m’empêcher de dire en imitant les hôtesses de l'air que j'ai vu dans les archives vidéo.
"Diriges toi vers la suisse *montre une zone du pays de la boite a coucou* mais avant... mais avant si tu nous refaisais un petit passage au dessus de la base, histoire qu'on s'arrange pour qu'ils aient un peu de mal a nous suivre, si tu vois ce que je veux dire... et j'ai promis a katyusha qu'elle pourrais larguer des bombes, alors expliques lui la manœuvre stp, c'est une grande enfant, sa lui fera surement plaisir..."

*Regarde la carte et fais un cercle dessus, et analyse* "-Ok c'est possible c'est on va arrondir au gros max en gros le lac est a environ 1000km c'est à dire la moitié du réservoir donc c'est techniquement possible d'arriver en Suisse voir même la France si on voulait et sinon Katyusha déplace sur la partie avant de l'avion là ou l'on se situe. *après quelque seconde* ok donc maintenant tu mets ton gros œil là et tu regarde, si c'est au milieu tu appuis là et paf ok?" *Après une manœuvre je passe au-dessus de la base et entend la soute s'ouvrir pour laisser une impression de voler plus librement une fois qu'il s'est refermer après la minute bombardement* "-Aller retourne a ta place de mitrailleuse arrière haute et toi shiki prend la mitrailleuse du bas on ne sait jamais et surtout n'oublier pas de mettre votre casque on communique mieux avec."

1h et un bombardement plus tard, le Major revint avec une tasse fêlée. Au même moment, un autre soldat vint prévenir le General que l'avion avait été épargné et qu'il était prêt à partir.

"Major, vous avez brillamment rempli votre mission et ce au péril de votre vie. Cependant, je dois y aller, alors, vu que j'ai horreur du gâchis et que nous sommes en pénurie, vous me ferez le plaisir de boire cette tasse que vous avez si gentiment préparé."

Le soldat s'exécuta avec difficulté sous les yeux satisfaits du Generalleutnant Andrew, qui prit ensuite place dans l'avion qui décolla quelques minutes après, à la poursuite du trio infernal.

"Faudra vraiment qu'on m'explique POURQUOI ils doivent toujours exploser le matériel !
- Chef, puis-je me permettre une question ?
- Faites-donc...
- Nous devons poursuivre le bombardier volé mais est-ce que vous savez dans quelle direction nous devons aller et à quelle distance ils se situent ? Nous ne pouvons pas demander de l'aide à la base le temps des réparations et je pense que le radar a été détruit lors du bombardement. J'aimerais donc avoir votre avis sur la marche à suivre.
- Écoutez, j'ai vu leur appareil partir vers le sud, ils ont certes du temps d'avance mais nous sommes plus rapides, donc si nous prenons vers le sud et si le ciel continue d'être aussi dégagé, nous devrions pouvoir les voir d'ici quelques heures. Je vous laisse vous charger de ça. Moi je vais réfléchir à l'endroit potentiel où ils pourraient essayer d’atterrir, s'ils se savent poursuivit ou non et si ils vont essayer de brouiller les pistes.
-Bien reçu !"

Andrew commença à réfléchir sur le comportement des fugitifs. Pourquoi allaient-ils vers le sud ? Pour fuir le conflit ? Ou au contraire pour frapper un grand coup plus tard ? Il se demandait aussi dans quel pays ils pourraient trouver refuge. La France ne pouvait être leur destination, vu son statut d'alliée à l'Allemagne. Ils ne pouvaient pas non plus se réfugier en Italie ou en Espagne, car ces deux nations sont extrêmement hostiles envers l'Allemagne et tout transgression des frontières déclencherai la guerre et aussi la destruction de leur appareil. En fait, la seule solution qui s'accordait à eux pour vraiment disparaitre était la Suisse. Ce pays avait refusé toutes les propositions d'alliances des deux camps et avait proclamé sa neutralité. C'était donc devenu le sas d'immigration pour tout ceux qui voulait rejoindre l'Italie ou l'Allemagne en toute discrétion. C'était aussi devenu le pays ayant le marché noir le plus développé, autant d'un point de vue matériel civil que militaire.

Il fallait absolument retrouver ces fugitifs avant qu'ils n'atteignent la Suisse, sinon il serait plus compliqué de mettre la main dessus.

"Il y a quelque chose qui cloche non ?"
Je dis ça, oubliant que j'ai un appareil de communication branché.
"On vole depuis un moment dans un appareil volé, qui de surcroit à bombardé une base, et on dirait que personne ne s'en soucis..."
Je me perd dans mes pensées, aidé par le bruit de fond créé par le moteur plus que bruyant, et la carlingue vibrante.
"Mais je fous quoi là ? Pourquoi j'ai décidé d'aller vers la suisse ? Je comprend plus rien à ce qui se passe, sauf que je suis confiné dans un appareil avec deux jolies filles."
Je m'entends dire de façon autoritaire, sans avoir voulus le faire :
"Lili, met le cap a 25° ouest, et dans dix minutes reprend un plafond conventionnel, katyusha, surveilles bien nos arrières... Va falloir jouer serré!"
"C'est quoi encore, voila que je me met à parler avec des termes technique qui me sont inconnus!"
Une voix qui m'appelle, plus fort que jusqu'à présent, me rappelle à la réalité.

*Pendant que je suivais les instructions, je réfléchis quelque instant au choix de la Suisse, mais je comprenais toujours pas, et au final vu que je n'ai pas le choix je suis juste les ordres. Je regarde un peu les instruments de bord et regarde, la jauge de carburant, avec on peux même atteindre l'Espagne ce qui rendrait notre fuite très compliquer vu que le problème serait de survoler tout les pays sans se faire tuer.*

"-Il y a tout de même un problème Tarou. Depuis notre décollage, personne ne nous à tirer dessus, ou alors... ou alors je sais pas en fait. Et puis j'ai une question si pour l'instant on part dans la bonne direction, si ils remarquent notre destination, ils vont essayer de nous n'en empêcher, non?"

*Puis je me mets a regardais à nouveau ces foutus instrument de bord, de cette avion que je n'aime pas et pense aux deux compères, quand est-ce que je vais pouvoir les abandonnés pour pouvoir enfin retourner tranquillement, vivre ma vie. Ce n'est pas que j'ai pas envie de les suivre mais si en fait, je n'aime pas suivre des ordres tout court. Et Tarou ne déroge pas à la règle, j'aurais préférée même si Tarou n'a pas tort, suivre ma passion dans l'armée.*

"-Tarou tu peux me donner une bonne raison de te suivre? Car à part m'enfuir pour ma vie, je trouve pas la force de te suivre. Et je pense que Katyu est dans le même cas.Peut-être pas mais bon. J'aimerais une réponse digne de ce nom. Pourquoi partir? Qu'est-ce que tu as en tête? Je veux des réponses. Quoi que tes plans sont peut-être pas important pour moi, mais répond surtout à ma première question s'il te plaît."

"J'avoue n'avoir aucun plan en tête, toutes les instructions que je t'ai donnés jusqu'à présent, elles sont, pour ainsi dire, sortie toute seule, sans que j'y pense, elles étaient déjà dans tes oreilles..."
Pousse un long soupire d'agacement.
"Que veux tu que je te répondes, je ne sais même pas comment diable j'ai remonté le temps pour finir à cette époque... Même si quelque part, je sens que ce n'est pas par hasard..."

Un moment se passe, dans un silence plus oppressant que les bruits de l'appareil.
Lili nous préviens que nous allons surement traverser une zone de turbulences, au tout dernier moment...
Si bien qu'au premier trou d'air, ma tête heurte le hublot (si en voiture la ceinture de sécurité, on peut s'en passer, en avion, je vous le déconseille, sauf si vous êtes à tendance masochiste) assé violemment, pour que je perde connaissance...

Le silence dure le temps de traverser la zone agitée puis reprend par des questions insistantes de lili.
"Je n'ai pas beaucoup de temps, alors je vais faire simple et clair, compris ? Alors écoutez bien vous deux."

Le changement de ton captive toute l'attention des filles instantanément.
"Ce Tarou ci aurai du mourir dans un accident à son époque.
Le second Tarou, celui que tu as vu a l'action katyusha, vient aussi du futur, de seulement une 60aine d'années, mais d'un autre espace temps..."
La voix est pressée, l’élocution semble devenir de plus en plus difficile, même si elles ne comprennent pas tout, les filles ont l'intelligence de ne pas intervenir, et, attendent la suite, en entendant une respiration saccadée dans leurs écouteurs.
"Pour mon cas... Plus compliqué... viens du futur... autre espace temps aussi... dans celui ci accident... le cours de l'histoire... changé..."
La voix devient de moins en moins audible, donnant la sordide impression d’écouter les dernières paroles d'un mourant.
"Plus assé de temps... Je vous expliquerai... tout... plus tard... sans fautes... en attendant... il faut que vous sachiez que vos espérances de vie sont inter-dépendante... Si vous restez séparée de tarou... il redeviendra mortel... si il meurt... vous aussi..."
Nouveau silence, plus long que les précédents, faisant croire aux filles que c'est finit.
"Restez... avec lui... presque impossible pour vous de mourir... il n'en à pas l'air... mais en fait, c'est une véritable ..." le reste de la phrase se perd dans un grésillement de parasites.

Il y a un silence, la dernière phrase de Tarou se perd dans un grésillement, il est toujours H.S.

Je prend une inspiration et parle dans le micro avec Lili.

"-On peux lui faire confiance, quand on t'as assommer pour se barrer de la base sans ton accord, Tarou à été très.... efficace, il a nettoyer tout un bâtiment, en plus efficace que moi et en plus en discret, je pense qu'il aurait pu me tuer, on peux lui faire confiance, et tant qu'a faire autant rester avec lui, si l'autre nous donne pas d'ordre on devrait être tranquille."

*Pendant ce temps, à Vera Cruz*

Une jeune femme achète des fruits et des légumes dans l'épicerie du coin.

*Et dans le BF 110 d'Andrew, après plusieurs heures de vol*

"C'est long...
- Oui...
-Très long...
- Oui mon général...
- J'ai faim...
- Il fallait y penser avant mon général...
-C'est encore loin, la Suisse ?
- Encore quelques centaines de kilomètres mon général...
- On arrive quand ?
- D'ici une heure ou deux mon général...
- Toujours pas de bombardier volé rempli de soldats renégats schizophrènes ?
- Non mon général...
- Haaaaaaaaan pff"

Un long silence de quelques minutes s'installa dans l'avion, perturbé par le doux ronron assourdissant des moteurs. Il fut brisé par un long soupir plaintif, caractéristique d'un generalleutnant qui s'ennui.


"Chef, je peux vous poser une autre question ?
- Moui ?
-Vous m'avez de nous diriger vers le Suisse et en y réfléchissant, il est vrai qu'il est fortement probable qu'ils cherchent à atteindre ce pays. Mais vous êtes sûr qu'ils ne vont pas essayer de brouiller leur piste ? En tournant en rond ou en prenant un itinéraire détourné ?
- Non en effet je n'en sais rien. Mais si vous analysez bien leur situation, ils n'ont qu'une seule destination finale pour le moment, et c'est la Suisse. Donc même s'ils faisaient un gros détour, nous arriverions à destination avant eux, ce que je chercherai a tout prix d'éviter si j'étais à leur place car même si la Suisse est neutre, cela ne veut pas pour autant dire que nous n'avons aucune influence dedans. De plus, si ils tardent trop, le risque qu'un avis de recherche soit lancé sera très élevé. Leur seule option qui a de bonne chance de marcher, c'est celle d'atteindre la Suisse avant nous. Mais je vous l'accorde, il se peut qu'ils décident de prendre un itinéraire plus détourné, ce qui nous change rien pour nous au final.
- Je vois, dans ce cas, ne serait-il pas plus simple de juste tracer en suisse, quitte à les doubler, comme ça on serait certains de pouvoir les attraper. Ce le genre de décision qu'il faudra prendre assez vite tant qu'on peut faire des choix.
-Non car s'ils nous détectent, ils risquent de tenter de fuir vers un autre pays, ce qui est infiniment plus risqué sur le papier mais plus sûr que de foncer dans la gueule du loup. Mais pourquoi cette question est-elle si importante ?
-Parce que je les ais repéré, chef. "

Andrew essaya de regarder l'horizon et remarqua en effet un avion au loin qui semblait être de type bombardier. Il devait voler à vide vu sa vitesse et il se dirigeait vers le sud, sans escorte. Un sourire carnassier se dessina sur son visage. La proie était en vue, sans aucun moyen de se défendre. Il ordonna au pilote de manœuvrer de telles sorte qu'ils soient alignés en diagonales par rapport à eux afin de toucher l'aile et le moteur droit en premier, puis la queue de l'appareil, afin de s'assurer que le canonnier arrière soit un peu chamboulé et pour finir, de tenter de toucher le coté gauche de l'appareil après avoir effectué un demi-tour avec la figure que le pilote jugeait la plus efficace. Il fallait les obliger à atterrir en urgence, sans pour autant les tuer en plein vol. Le pilote effectua la manœuvre avec brio et toucha le moteur droit, le palonnier et les ailerons gauches. Dans l'ensemble, le fuselage du bombardier resta relativement intact, hormis sur la queue de l'appareil qui était bien touché, quoique pas sévèrement non plus.

"Bien joué pilote ! maintenant qu'ils sont touchés, essayer d'atterrir près de l'endroit où ils risquent de se crasher. Nous sommes proches de la frontière, nous ne pouvons pas nous permettre de les laisser filer après avoir fait autant de chemin."

Le pilote opina et entama une manœuvre d’atterrissage, en essayant tant bien que mal de suivre la direction empruntée par le bombardier.

*Regarde un voyant qui s'allume, puis essai de regardait l'état de l'avion, puis fais des test avec le pédalier et le manche de Tarou de l'avion*
-Bon mauvaise nouvelle, j'ai le moteur droit foutue, et le contrôle arrière se fait avec plus de dureté qu'avant. *Coupe le moteur droit qui essai tant bien que mal de marcher* Bon ya aussi une fuite du réservoir mais c'est qu'un petit détail. *Regarde le sol* Je te propose un jolie atterrissage avec de bon tir défensif de la part de Katyusha et de toi si tu prend la mitrailleuse de derrière en bas, ou alors tu la déboite et tu t'en sers pour le défensif une fois au sol. Le train d'atterrissage au sol est bon, et les volets idem ils ont l'air d'être en bonne état mais on est foutue pour continuer le vol sur une longue distance. Je te laisse le choix de où et quand atterrir. Mais fais vite ça va pas forcément durer longtemps tu vois? Et si tu décide de rien de pose l'avion sur la plaine là-bas *montre du doigt une grand plaine* ok? Aller choisis Tarou sinon on va pas durer longtemps avec ce coucou. Peut-être aussi réparer au sol, si on a de la chance.

Reprend lentement conscience, puis rapidement lorsque je vois passer un trait orangé devant mes yeux.
"Pour l'atterrissage je te laisses voir, c'est toi la pro dans ce domaine, fais comme tu le sens, je te fais confiance."
je me déplace difficilement dans l'appareil instable, me cognant de partout.
"Katyusha ma grande, il est l'heure de nous montrer ce que tu sais faire avec cet engin, balance la purée, et pleure pas la quantité, tout dois disparaitre avant fermeture!"
Je finis par arriver là où je le voulais, au système de largage des bombes...
"Doit pas en rester beaucoup, va falloir que ça le fasse..."
Observe l’altimètre ainsi que la descente de l'appareil. Katyusha tire à en perforer l'azur, mais l'avion poursuivant n'a pas pour pilote un débutant non plus, et a gardé une distance suffisante pour éviter de recevoir de gros dégâts de la part d'une mitrailleuse.
Soudain, lili nous conseil de bien nous accrocher, l’atterrissage va être rude, un dernier coup d’œil à l’altimètre, me permet de décider d'appuyer sur le bouton de largage des bombes...
"Sa lui fera rien, mais au moins on va gagner un peu de temps, va falloir qu'il trouve un autre endroit pour atterrir..."
J'entends les bombes exploser très prés derrière nous, défonçant le sol et réduisant ainsi les possibilités de l'autre appareil de se poser dans notre axe, quand alors un choc se produit, j'ai l'impression que l'avion est entrain de se désagréger.
Je ne ressent plus l'effet de la gravité, je heurte les parois les unes après les autres, mais se serai toutes en même temps que se serai pareil.
Des images apparaissent dans ma tête, je revois la scène de l'accident, mais de façon très net cette fois... J'ai le temps de prendre conscience d'un détail juste avant de tomber (encore une fois) dans les pommes, à cause de ce que je suppose être notre crash...

Andrew souriait. Son plan avait marché et les fuyards semblaient ne plus avoir beaucoup d'idées ou de choix en réserve.

Leur ultime tentative pour lui échapper consistait simplement à lui tirer dessus avec leur mitrailleuse arrière et à larguer leurs dernières bombes afin d'empêcher qu'on le suive de trop près...

Ce qui en soit était inutile vu qu'ils n'étaient pas dans l'axe direct du bombardier et aussi que le terrain n'est pas une clairière mais une plaine. De ce fait, le bombardement se révéla parfaitement inutile.

Comme prévu, le bombardier effectua un atterrissage forcé d'une grande violence. Mais l'appareil avec tenu bon et il n'explosa pas. En revanche, il était évident qu'il était complètement inutilisable.

Le chasseur se posa quelques centaines de mètres plus loin et Andrew ordonna au pilote de rester dans l'appareil. S'il ne revenait pas dans une demi-heure, le pilote avait pour ordre de décoller et de partir pour la base la plus proche, faire son rapport et clore l'affaire si possible.

Andrew descendit de l'appareil et s'approcha de la carcasse du bombardier, son luger prêt à faire feu. Il fouilla l'appareil et trouva les trois fugitifs. Ils étaient tous sous le coup du choc et semblait avoir perdu momentanément conscience.
Après les avoirs sortit de l'avion, vérifié leur pouls et fouiller leurs équipements afin d'y enlever leurs armes, Andrew fouilla l'avion à la recherche de corde ou de choses similaires. Une fois la recherche effectuée, il attacha les fugitifs, avec une attention toute particulière pour le seul homme du groupe dont les capacités restaient pour le moment inconnu. Une fois le groupe "sécurisé", Andrew retourna au BF et signala au pilote qu'il pouvait décoller pour rejoindre la base la plus proche. Il lui signa un ordre de mission et un laisser passer pour pouvoir aller se ravitailler en Suisse si le besoin se faisait sentir.

"Soldat, une fois que vous serez rentré à votre base d'origine, vous transmettrez l'ordre de mission au major, il clôturera l'affaire et vous fera monter en grade. Vous pourrez ensuite contacter l'Etat major pour avoir l'affectation de votre choix. Considérez ceci à la fois comme une récompense pour vos talents de pilotes et aussi comme un achat de votre silence. Cette affaire ne doit pas s'ébruiter, compris ?
- Ok chef, comptez sur moi. Bonne chance avec ceux-là. Ils ont pas l'air docile.
- Merci soldat. Vous pouvez y aller. Bonne chance à vous aussi pour le retour et le reste du conflit. Au revoir."

Et Andrew quitta le pilote qui décolla quelques minutes plus tard.
Une fois de retour à ses prisonniers, il remarqua que les deux filles avait retrouvé leurs esprits. Elles essayaient de défaire leurs liens, mais les noeuds était suffisamment serré pour que la libération soit très compliqué sans objet tranchant. Chose dont elles ne disposait pas pour le moment.

"Mes chères prisonnières, je me présente, Andrew Von Künftige, Generalleutnant de la Wehrmacht et ambassadeur de l'Allemagne en Russie. J'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur des méthodes que j'ai du appliquer jusqu'ici pour pouvoir vous parler mais votre comportement n'a pas non plus facilité les choses. Rassurez-vous, je ne vais pas vous tuer, tout du moins, pas avant que nous ayons une petite discussion, car je puis vous assurer que pour l'heure, je ne veux que votre bien et votre survie. Je regrette amèrement que votre ami soit toujours comateux mais au moins, cela nous permettra de mieux nous connaître au moment où nous aborderons les choses sérieuses. Etes-vous d'accord pour me croire sur parole et accepter de discuter avec moi ? Auquel cas, je vous libérerais, sinon, je vous garderai attachée jusqu'au réveil de votre ami. Je ne vous rendrais pas vos armes, car je veux éviter que des gestes regrettables puissent avoir lieu. Vous avez suffisamment prouvés que vous pouviez être dangereuses et imprévisibles pour que je prenne ce genre de précaution."

Il laissa quelques minutes de réflexion aux deux jeunes filles avant de reprendre la parole.

"Alors, votre réponse ?"

*regarde Andrew*
-J'ai un alibi j'étais au théâtre, puis d'un coup je me retrouve dans cette avion en crash donc c'est pas moi le coupable. Et ma veste avec marqué luftwaffe elle est à la Russe derrière moi, même si en réalité elle est tankiste.
*Se prend un violent coup de tête de la part de Katyusha*
-J'ai mal, ok j'avoue je suis ancienne pilote d'avion? Et oui c'est moi qui est drogué les supérieurs pour avoir ce que je voulais.
*Puis je regarde Andrew qui lui me regarde en ce demandant ce que je raconte*
-C'est pas pour ça que tu viens me chercher? C'est peut-être pour me renvoyer dans la division des Ju-87, mais je suis pas fan de bombardier en piqué tu sais. Et puis si on parle de bien vouloir coopérer avec toi, ben... *regarde le luger* j'imagine que... *regarde encore le luger* que l'on a pas le choix? Et puis je suis trop crevée pour tenter une riposte piloter ce genre d'engin sur une longue distance alors qu'il lui manquait un moteur et une partie des système de direction. je suis quand même impressionner du fait que j'ai eu le temps de sortir le train d'atterrissage avant d'atterrir, mais j'avoue que j'ai pas pu m'empêcher de me prendre les arbres après, mais ils vont vite et j'ai pas pu les esquivés. Mais ce qui m'intrigue c'est pourquoi tant de haine envers moi une pauvre pilote qui avait comme grade chef de peloton... du moins avant. Alors demande nous ce que tu veux savoir toi qui est en position de force.

Andrew regarda la pilote allemande avec un air dubitatif.

"Alors c'est ta faute si le major a loupé son banana split ?"

Andrew détacha ses deux prisonnières.

"Bon, si vous le voulez, je peux ranger mon luger. Mais, je ne vous rendrai pas vos armes, compris ?
Ensuite, j'aimerais que vous me racontiez tout ce qui vous est arrivé depuis le début du conflit avec la Pologne. Car, à la base, c'est moi qui devait vous interroger et décider si oui ou non il fallait vous exécuter. Donc j'aimerai au moins avoir votre version des faits avant de savoir si je vous garde avec moi un petit moment encore ou si je vous abat là maintenant tout de suite pour haute trahison envers vos pays respectif."