Comment un lolicon empêcha la seconde guerre mondiale.

-Tout depuis le début? *retourne dans l'avion et attrape un objet puis retourne auprès de Andrew et lui montre un carnet*
-C'est la mission qui m'a était confiée au tout début et c'est pour ça que j'étais envoyer. *Donne le carnet à Andrew qui se mis à le lire*
-Comme tu peux le voir j'ai étais envoyer en mission pour le renfort des troupes Russes, avec pour mission secondaire d'espionner le stratégie de combat. Pour prévoir soit un coopération entière avec la Russie ou bien l'envahir à l'avenir. J'étais armé du bf109, le vieux modèle certes mais largement suffisant pour cette mission, j'ai donc fais ma mission avec le plus de sérieux possible en reportant chaque action et technique possible sur ce carnet comme tu peux le voir il y a la position de tout les chars possible. leurs mouvement et tout le reste, tout en les supportant ou couvrant leurs position autant dire que le nombre d'avion est très limité en Pologne et donc c'était plutôt simple avouons-le. Mais un jour de combat d'un coup un flash de lumière est apparue devant un char. Celui de la Russe derrière. Elle à récupérer le mec derrière moi qui est encore attaché. Le soir même je reçois un ordre, interroge-le et demande lui d'où il vient et plein de truc du genre. Donc j'ai fait subir un interrogatoire à cette pauvre personne, mais pas de chance attaque sur la base à ce moment. Je prend donc l'otage pour éviter qu'il meurt et comme une conne Katyusha me tire dessus en croyant que je cherchais à le kidnapper pour l'amener à ma base principale. Faut dire que les Russes n'ont aucun sens stratégique. J'arrive donc quand même à m'envoler en tirant sur Katyusha. Pour réussir à protéger cette imbécile, et je vole donc jusqu'à une base plus sur où Tarou meurt et me transporte ultra vite, je ne sais plus où et après j'ai zappé, du moins c'était trop intense après. Je me rappelle d'un prototype, puis du vol de ce bombardier puis le crash. Autre chose ou peut-être besoin de précisé un certain point?

Andrew écouta attentivement le récit de lili et regarda attentivement les notes du carnet.

Il réfléchit quelques secondes avant de reprendre.

"Tu dis que Tarou vous a transporter ultra vite quand il est mort. Tu pourrai être plus précise ? car il semble être toujours vivant. De plus, le temps que vous avez mis pour parcourir la distance séparant la base de Katyusha et la base dans laquelle vous êtes arrivés est trop petit. Aucun appareil actuel ne pourrai vous permettre un tel exploit. Où, tout du moins, les seuls qui vous le permettrait n'était à votre disposition. J'aimerai donc plus de précision sur ce point précis, afin de confirmer si vous êtes bien les personnes que je cherche ou si je peux vous traiter comme bon me semble."

-Du genre comme un magicien qui fait disparaitre un mec et que le mec ré apparait derrière tout le monde. Mais nous c'était sur une beaucoup plus grand distance, et c'est arrivé deux fois, une fois j'ai finis sur Katyusha et une autre fois j'ai finis dans une ferme allemande. Mais j'imagine que ce n'est pas moi que vous voulez mais plutôt la personne qui à fait ça et donc si je peux vous laissez, c'est juste pour éviter une mort probable ou pas. *Vois Andrew me regarder avec des yeux de tueur* Donc j'ai essayer de fuir le pays avec Tarou et Katyusha mais vu que aucun de nous trois à de bonne idée ils ont pensé que l'avion c'était le top du top ce qui est pas faux mais un peu dangereux quand des chasseurs nous poursuivent, on avait essayer de détruire la piste d'atterrissage mais Katyusha n'est pas bonne en bombardement malheureusement. Et après on s'est fait descendre par un bf110 et on est là.

Andrew hocha la tête et se remit à réfléchir.

"Je vois. Il ne manque plus maintenant que d'attendre que notre belle aux bois dormants se réveille afin que nous puissions discuter."

Katyusha arrêta de regarder avec peu d'intérêt la conversation, ne comprenant que Lili, mais devinant que le discussion s'affaiblissait et comprenant le prochain "sujet" de discussion, elle se tourna vers Lili.

"-Il veut des renseignements c'est ça ? Surtout, évite de dire devant Tarou que "il n'est pas seul", ce serait bien d'éviter ça et puis..."

Elle inspecta du regard l'autre allemand.

"-Si jamais il devient trop menaçant et que tu vois une occasion pour le buter, dis-le moi."

Elle termina par une insulte quelconque puis se remit dans son coin, attendant.

Arès les quelques paroles que Katyusha adressa à Lili, Andrew dégaina son luger et tira une balle en direction de la tankiste russe qui frôla sa nuque, puis il rengaina.

Sans quitter l'allemande ou la russe du regard, il prit alors la parole d'une voix calme et posée, et surtout, il s'exprima en russe.

" Ma chère Katyusha, sachez qu'en temps qu'Ambassadeur dans votre beau pays, je parle et surtout je comprend fort bien le russe. Aussi, sachez que même si je ne veux pas vous tuer, vous coller quelques balles dans les jambes et dans l'épaule pour ensuite vous enlever l'intégralité des vêtements que vous portez, non sans avoir au préalable assommé votre amie et vous-même, afin d'être sûr que vous ne portiez aucune arme, ne me gêne en aucun cas. Aussi, j'aimerais deux choses de votre part.

Premièrement, j'aimerai que vous preniez en compte le fait que je fais mon possible pour me montrer le moins hostile et le plus courtois possible, votre liberté en est témoin. Si je voulais uniquement des informations, je ne me serai pas embêté à vous libérer ni à vous laisser ainsi groupé. Je vous aurai chacun placé dans des endroits différent afin de disperser votre force de frappe.

Deuxièmement, que vous chassiez immédiatement de votre esprit l'idée de me tuer maintenant. Le seul et unique argument véritablement valable que je pourrais avancer serait inutile si je ne vous expliquait pas certaines choses. Or, je préfère attendre de parler un peu avec votre ami pour vous expliquer les-dites raisons.

Sur ce, je vous laisse néanmoins libre de vos actions, mais vous voilà prévenue. Et je trouverai cela très regrettable si nous devrions en arriver là."

Après ces explications qui, selon Andrew, semblaient être nécessaires, il haussa un sourcil avant de demander aux deux filles, d'abord à Katyusha puis ensuite à Lili

"Vous avez mentionné que Tarou n'était "pas seul". Puis-je savoir ce que vous entendez par là ? Il souffre d'une sorte de schizophrénie ? Cela expliquerait que le comportement dont il a fait preuve jusque là ne colle absolument pas avec la description que les différents rapports que j'ai lu vous concernant décrivaient. Je ne vous demande pas de me dire tout ce que vous savez si cela vous semble trop... déplacé ou dangereux comme informations, mais au moins de me confirmer mon hypothèse."

Elle haussa les épaules.

"-Désolé Monsieur l'ambassadeur, mais je ne m'attendais pas à ça, de plus je ne suis que les "muscles" de ce groupe, la tête ce serait Lili voir Tarou à certain moment."

Elle toucha l'impact de balle derrière elle.

"-Et ne me sous-estimez pas, ce serait fort regrettable qu'une balle perdue vous touche entre les deux yeux, vous créant pour l'occasion un troisième trou et une aération pour votre cerveau."

Elle soupira.

"-Néanmoins, même si je ne suis que les "muscles" de ce groupe, je pense être celle qui en sait le plus sur notre ami magique et pervers, mais après pour ce qui est de dire tout ça..."

Andrew regarde Katyusha d'un air à la fois amusé et calculateur.

"Ma chère, sans aucun équipement à poudre, je vois mal comment vous pourriez me mettre une balle perdue. De plus, même si vous aviez un tel équipement, je doute très fortement que vous puissiez être suffisamment rapide pour me toucher avec que ma balle vient atterrir dans votre épaule, au niveau du plexus, ce qui vous paralyserais à vie tout le coté droit ou gauche du corps. Je vous assure que j'ai connu des soldats plus dangereux que vous dans ma carrière et je suis pourtant toujours vivant. Alors pour le moment, je pense que vous devriez avant tout éviter de prouver votre manque d'utilité, plutôt que d'essayer de m'impressionner. Je ne suis pas certain que vous permettre de bouger soit véritablement indispensable vu votre comportement belliqueux. Mais comme je l'ai déjà dit, j'aimerai l'éviter tant qu'a faire.
De plus, je ne souhaite pas forcément avoir l'intégralité de vos informations. J'en veux juste suffisamment pour confirmer une hypothèse. Le reste n'a pour le moment que peu d'importance. Et j'ai demandé si oui ou non il était bel et bien schizophrène. Même si vous ne répondez pas, je finirai bien par le savoir, en questionnant le principal intéressé."

Andrew perdit son air amusé au profit d'un air sérieux et déterminé. Il ne comptait pas abandonner si près du but.

Katyusha pensa intérieurement : "Pfff... C'est chiant."

Elle lui répondit avec aucune expression sur le visage.

"-Toujours pareil...
Bref Tarou à juste plusieurs personnalité, celle de d'habitude, une où il est plus efficace que n'importe quel soldat surentraîné, et une que je ne connais pas... Mais juste une chose, évitez de lui en parler, sa personnalité de base, le pervers, ne doit rien savoir de tout ça."

Andrew écouta avec attention les dernières paroles de la russe-qui-boude-toujours-dans-son-coin-comme-une-tsundere.

Après avoir réfléchit pendant quelques minutes, il déclara enfin:

"Mes chères... Amies ? Otages ? Soldats ?... Bref, vous deux ! Si vous cherchez vos armes, elles se trouvent derrière l'épave du bombardier. J'ai eu suffisamment d'information pour comprendre la situation. Quelques détails restent obscurs, mais je pense avoir saisi l'essentiel. Je vous rend donc vos armes afin de vous prouver toute ma bonne foi et que je viens uniquement pour discuter. Je vous prie, encore une fois, de bien vouloir excuser mes manières un peu rustre mais la situation commence à être critique. Il ne me manque plus que de discuter avec vous trois des certaines choses et je vous laisserai en paix, si tel serait votre désir."

Il posa ensuite son derrière de haut gradé allemand par terre et attendit le réveil de Tarou.

*Récupère son Mauser et le range*
-Mais dis moi en fait pourquoi tu veux savoir tout ça. Je veux dire il y a quelque chose d'assez important non? Pour demander autant de renseignement sur quelqu'un. Il y a quelque chose qui vous empêche de dire le pourquoi où l'on peut vous écoutez le temps que l'autre se réveil. Car moi ça m'intéresse vivement votre pourquoi. Car pour laisser filer un bombardier qui en plus à détruit une base et l'abattre plus loin tout en voulant garder l'équipage vivant. C'est que la personne qui dort est importante. Très importante peut-être? Donc vous pouvez me raconter cela ou bien non?

Andrew tourna légèrement la tête vers Lili, mais sans plus non plus, parce que les torticolis, c'est chiant.

"Oui. Tarou est très important. Non seulement, son nom à un potentiel rare de vanne pourrie. Suffisamment pour que je m'y intéresse, mais en plus, sa capacité à se déplacer vite, à tuer et son apparente invincibilité en font quelqu'un qui pourrai être utile à notre armée. Ça, c'est ce que je devrais dire en temps que Generalleutnant de l'armée allemande. Mais en tant que membre de la prestigieuse famille Künftige, je ne peux me permettre de laisser passer une telle occasion de sauver l'humanité. Je vous dirai tout les détails une fois que notre homme sera debout, car tout cela le concerne en premier lieu, beaucoup plus que vous en tout cas. Ce que je peux vous dire, c'est que mon but est d'obtenir sa coopération et que mes questions servait uniquement à confirmer mes soupçons sur l'hypothèse que j'avais forgé à son égard. La seule chose que je peux vous dire pour le moment, c'est que Tarou n'est pas le seul à disposer de tels pouvoirs et qu'il faut absolument les arrêter. Je n'entrerai pas plus en détail pour le moment. Car je ne pourrai vous dire tout les détails que si vous acceptez de collaborer et d'autre me serviront d'arguments pour vous convaincre. Et j'ai horreur de me répéter."

Je finis par reprendre conscience, j'ai un mal de crane pire qu'à la sortie d'une nuit dans un bordel de Thiang-Peng...
Bordel qu'est ce qui s'est passé ? qu'est ce que je fous ligoté de la sorte ? On m'a shooté ?
Je prend un peu plus conscience de la situation, y a un mec bizarre et une gamine habillés de cuir, et une autre fille, dans un uniforme russe des années 40, charmant, avec ce bondage, pas de doute, on me force a participer a un trip bdsm sur fond de seconde guerre mondiale...
Ce fut uniquement lorsque je remarquais enfin les armes, très réelles, et pas seulement réalistes, mais surtout les morceaux d’épaves fumantes et l'odeur omniprésente de la cordite des obus que j'ai largué tout a l'heure, mélangée à celle du kérosène , que je recadre la situation...
Mais pourquoi c'est moi qui reprend conscience ?
J'observe la scène tout en conservant une parfaite immobilité, il y a une belle discussion, dont j'ai l'air d’être le sujet principal, au vu de ce que disent les filles, dommage que je comprenne pas l'officier...
Bon, faut faire le point de la situation avant tout...
1, je suis ligoté. Bien que se serait pas difficile de me libérer, tant on m'a laissé baigné dans des liquides corrosifs, et l'on me croit inconscient. ...Actuellement.
2, les filles ont l'air libre de leurs mouvements.
3, le type n'a pas l'air d’être accompagné, mais il est totalement confiant, donc trois choses l'une, soit il agit à titre officieux, soit il a d'autres hommes dissimulés dans les environs, prêt à lui prêter main forte à tout moment. Soit... Il est complétement téméraire
4, ma position n'est pas des meilleures, mais le fait que les filles et moi sommes vivants me pousse aussi à envisager que ce type n'a pas spécialement envie de nous tuer. Enfin... Pour le moment...
Du temps passe, la discussion traine, et je commence à avoir des démangeaisons à force de baigner dans ce mélange de produit chimique.
A un moment je n'arrive plus a comprendre la discussion, ils se sont éloigné, et cela ressemble à des chuchotements.
Lorsque ça redevient compréhensible, je sais que les filles sont de nouveau en possession de leur armes.
Décidément, le comportement de ce haut gradé m'intrigue de plus en plus... Je pourrai aisément me libérer, et venir à bout de lui, bien qu'il ait son P08 9mm para, c'est pas juste avec cette vieille pétoire qu'il m’aura, quand bien même il ai de très bon réflexes.
Il vient de s'assoir non loin de moi, et attend après avoir mis fin à leur discussion... Je pense que c'est avec moi qu'il veut parler...
Alors soit, de toute façon, j'ai que des options limitées et taper la causette me parais la meilleurs a suivre pour l'instant, et surtout avec ce que je viens d’apercevoir à l'instant. Ce fut très bref, le temps d'un mouvement, mais j'ai eu le temps de l'entrevoir...
Le neutraliser de suite pourrait être une grosse erreur, plus grosse que de le laisser vivant, enfin si ce que je suppose s’avère exact.
"Monsieur désire me causer ?" Demandai-je au filles subitement, avec un grand sourire, les faisant sursauter.
Le haut gradé à juste une haussement de sourcils pour marquer sa surprise.
Bravo, ça c'est de la maitrise de soi.
"Dites, si c'est possible, avant de causer au monsieur, on pourrait pas me sortir de ce bain chimique, sinon, je vais finir par être dilué là..."

La belle au bois dormant se réveillait enfin.

Andrew haussa les sourcils car quelque chose d'imprévu lui vint à l'esprit. Tarou ne parle pas de langue qu'il connaissait. Alors le baragouinement que ce dernier venait de prononcer était tout simplement incompréhensible pour Andrew. Mais ce ne fut pas un problème très longtemps puisque Andrew demanda à Lili de traduire les paroles de Tarou.

Après avoir entendu sa plainte, Andrew le releva et s'éloigna de quelques pas, histoire de ne pas être pris au dépourvu si jamais l'acide avait fait fondre le peu de bon sens que Tarou semblait posséder. Il entama une discussion avec lui, tout en utilisant Lili comme interprète.

"Bonjour, je me présente. Andrew Von Künftige, officier et ambassadeur allemand en Russie. J'aimerai vous poser quelques question. De quel siècle êtes-vous originaire ? Et puis-je avoir votre parole que vous ne me ferez rien si je ne vous porte pas atteinte ? J'aimerai vous parler d'une affaire qui vous concerne et pour être franc, j'ai besoin de votre aide. De plus, j'aimerai bien bouger d'ici rapidement parce que les bases environnantes vont dépêcher des hommes pour voir ce qu'il s'est passé ici et surtout parce que je commence à avoir faim. Donc j'aimerai avoir la réponse à mes questions le plus vite possible histoire que je puisse vous expliquer en détail la situation dans laquelle le monde se trouve à l'heure actuelle et ce que j'aimerai que vous m'aidiez à faire."

"Je dois d'abord vous dire que je ne suis pas le tarou originaire de ce monde, mais je sais qu'il a fait un bond en arrière d'environ 2000 ans, pour ma part, je viens d'une dimension parallèle, du même siècle, mais proche du suivant."
Je me tus un instant.
"Pour tout vous dire Andrew, je pense qu'il est nécessaire que nous ayons cette petite réunion de famille, mais comme vous le dites, faut pas trop s'attarder ici..."
Refais une pause, comme pour laisser le temps a lili de traduire.
"Ne pas me montrer violent envers vous, si vous ne l’êtes pas en retour ? Sa marche, par contre, à moins que se soit des hommes a vous qui tentent de nous encercler discrètement, je garantis rien pour eux!"
"Alors on là joue comment Andrew ?"
Je lui demande en regardant fortement les quelques grenades presse-purée a coté de lui.

Andrew continua la conversation comme si Tarou n'avait fait que répondre à ses questions.

"Alors comme ça, vous n'êtes pas la personnalité principale du corps mais une entité psychique venant d'une dimension parallèle situé dans la même période temporelle... Je vois..."

En disant cela, Andrew faisait les 100 pas en tournant en rond, comme si il était en proie à une interrogation profonde. En vérité, il examinait la disposition des adversaires. Ils étaient dix au total. Il n'avait pas pu les repérer avant car sa discussion avec Tarou et le fait qu'ils se trouvaient dans son dos rendaient leurs détection impossible pour lui.

Après un petit moment de réflexion, toujours en tournant en rond, il ramassa toutes les presses-purées et les accrocha à sa ceinture. Il dégaina ensuite son mauser et sortit son couteau.
Il s'approcha enfin de Tarou.

"Vous savez ce que je pense de votre histoire ?" dit-il en collant son Luger sous le menton de Tarou et en passant son couteau dans le dos de ce dernier.

Katyusha dégaina aussi son couteau et commença à approcher d'Andrew, prêt à le tuer et Lili avait dégainé son Mauser, mais traduisait toujours.

Une fois que Kat fut suffisamment proche pour entendre, Andrew continua.

"C'est que peu importe le nombre, il faut toujours aller de l'avant !" Et il défit les liens de Tarou qui n'était plus assez résistant pour retenir qui que ce soit de toutes façons.

Il se retourna et tira deux balles dans les bosquets derrière lui.

"COUREZ !!"

Et ils commencèrent leur fuite.

Andrew était sûr qu'au moins une de ses deux balles avaient atteints leurs cibles. C'était les deux dont la tête étaient visible au travers des bosquets. Il lança une grenade derrière un autre bosquet où se cachait un autre de leur ennemi, qui ne put retenir un cri en voyant la grenade lui tomber dessus. Ses camarades passèrent alors à l'attaque et commencèrent la poursuite. Ils étaient 8.

Katyusha n'avait pas eu le temps de ramasser tout l'équipement qu'ils avaient ramassé à la base qu'ils avaient bombardé, et elle partit donc avec un MP 38. Andrew lui passa quelques grenades.

Lili utilisait son Mauser, avec une assez bonne précision de surcroît.

Tarou avait reçu d'Andrew quelques grenades et un Mauser.

Une fois le petit groupe équipé, Andrew gueula à Lili où ils devaient se retrouver si jamais ils venaient à se séparer.

C'était une petite auberge suisse pas très éloignée de la frontière qui se trouvait à une grosse journée de marche d'ici. Le propriétaire de l'auberge était un ancien soldat sous les ordres d'Andrew qui fut renvoyé pour faute grave alors qu'il était innocent. Andrew l'avait sauvé de la cour martiale et avait réussi à obtenir un renvoi au lieu de la peine de mort. C'était, de ce fait, un endroit sûr.

Et c'est ainsi que le petit groupe de quatre fuyait leurs 8 poursuivants.

Le groupe fuyait 8 poursuivants.

Le terrain était partager entre le découvert et le couvert, la forêt peu dense offrait des cachettes et abris mais d'autre passages obligés à se dévoiler au grand jour.

Katyusha regarda brièvement arrière, les poursuivants essayait de les prendre en étau, et le duel de vitesse était assez serrer.

Elle vérifia son équipement, la mp38 avec 3 chargeurs, 2 grenades et son inséparable couteau.

Alors qu'elle était en pleine course, d'une main elle sortit un grenade et la dégoupilla, elle attendit 2 secondes et la lança vers sa gauche.

La grenade tourna en l'air, et au moment où elle survola les ennemis, cette dernière explosa.

Katyusha repéra rapidement les 2 sonnés par l'explosion et celui qui avait repris sa course juste derrière, le plus exposer.

Elle lui tira une balle dans la tête, mort, pour les deux autres elle leur tira dessus, une rafale chacun.

Elle s'accroupit et évita les tirs diriger vers elle vu qu'elle avait ralentis et pivota vers la droite de 180°.

Elle tira au hasard, en toucha un mais pas mortellement.

Pendant que le reste fuyait dans la hâte, elle réfléchit rapidement, elle ne devait pas se stopper.

Elle jeta une grenade à ceux derrière qui devait se mettre à couvert pour l'esquiver.

Elle avait très peu de temps, elle se dirigea vers ceux qui continuer vers le groupe, grave erreur.
Elle se dirigea vers les 3 qui continuer vers le groupe, elle tira sur le premier qui s'écroula dans un râle, elle tira sur le troisième dans la nuque qui s'effondra, le deuxième tenta de se retourna mais elle l'égorgea avant qu'il ait pu tenter de lui faire quoi que ce soit.

La grenade avait exploser depuis quelques secondes, maintenant les deux la prenait pour cible, désormais ils la prenaient pour cible.

Il y eut un cours instant de calme, puis le bruit d'un coup de feu se fit entendre, elle fit une roulade et se dirigea vers le tireur en tirant, celui-ci s'était mis à couvert mais c'était juste le temps d'arriver au corps à corps, elle arriva au niveau de l'arbre où était le tireur et arriva au niveau du soldat.

Elle ne prit pas le temps de l'examiner, elle se concentra juste sur son cou où elle voulu abattre son couteau, celui-ci para mais elle lui mit un violent coup de pied dans les côtes ce qui lui coupa le souffle et le déstabilisa, elle se libéra et l'égorgea.

L'autre arriva par derrière, elle se retourna et para le coup de pied avec la bras droit et mit à terre l'ennemi et le poignarda au cœur.

Le massacre finit elle se releva, il n'y avait plus personne et le groupe c'était arrêter un peu plus loin un peu surpris dans l'action qui venait de se passer.

-C'est un peu con de courir alors qu'on pouvait juste les éliminer !

Elle dit ça à l'attention du groupe et se rapprocha d'eux.

Andrew observa la russe quelques instants.

De deux choses l'une. Alors soit, elle était une sorte de mutant surhumain avec des pouvoirs trop puissant pour le commun des mortels, soit elle avait un coup de bol monstrueux.

Ils étaient stupide de courir selon elle ?

Andrew prit une grande inspiration, avant de beugler dans un russe parfait.

"Garde à vous !
Soldat ! J'espère que vous mesurez la gravité de la situation ! Un groupe de soldats que nous ne connaissons pas nous poursuit, nous somme inférieur en nombre, ils nous encerclaient, ils étaient mieux équipés et malgré votre démonstration de force, certainement mieux entraînés que vous ! Les affronter de face près de l'avion, ou même maintenant comme vous venez de le faire est purement et simplement suicidaire ! Vous devriez vous estimer heureuse qu'ils aient été aussi con que vous pour ne pas avoir eu de renfort disponible en cas de problème ! De plus, votre "action héroïque bourrée de testostérone et d'une débilité sans nom" nous a aussi permit de ne pas savoir qui ils poursuivaient véritablement, alors qu'une éventuelle séparation ou une poursuite un peu plus éprouvante les auraient obligés à révéler cette information ! J'espère donc que, dorénavant, vous réfléchirez avant d'agir et que vous arrêterez de vous comporter comme un Deus Ex Machina ambulant car vous risquez fort de tomber sur plus fort que vous !
Rompez !"
Katyusha rompit son garde à vous, se demandant pourquoi elle l'avait fait à la base.


Et Andrew reprit son souffle, avant de se masser les yeux et de reprendre plus calmement, en russe et en allemand, afin que Lili et sa dernière victime, qui ne devait plus entendre grand chose, puissent comprendre et traduire pour Tarou.

Il expliqua que, selon lui, le meilleur endroit où ils pourront discuter, c'est l'auberge dont il avait parlé à Lili pendant la poursuite. Mais maintenant que plus rien ne semblait presser, il leurs laissa le choix de leur futur destination.

J'interviens auprès de Andrew.
"C'est peut être pas plus mal comme ça en fait... Je pense pas qu'ils poursuivaient l'un d'entre nous en particulier, surement des pillards attirés par un hypothétique butin avec les reste de l'avion...
D'ailleurs... Il y en a qui étaient moins stupides que les autres."
Pointe le doigt vers l'endroit ou a débuté notre fuite, montrant des silhouettes fugitives qui battaient en retraite prudemment.
"Quelque chose me dis qu'ils doivent attendre d'autres hommes, ont feraient mieux de ne pas trainer dans le coin."
Je cessa de parler, pour réfléchir en regardant la campagne environnante, des fermes et des champs, des bosquets, autant de possibilités de se cacher, que de retomber sur une embuscade.
"Katyusha, ma grande, si ton coup de force était impressionnant, à l'avenir, si tu pouvais garder ça pour les cas désespéré, parce que je te signale qu'il ne nous reste presque plus de munitions, et que pour réapprovisionner, va pas falloir compter sur l'intendance, tu comprends ?"
Puis m’adressant de nouveau à Andrew, d'une façon martial qui surpris sans qu'il le laisse paraitre. (l'as vraiment le sang froid à geler un reptile celui là)
"Mon cher général, est ce que vous avez une idée pour, soit nous cacher durant la nuit, soit nous mettre hors de portée de nos poursuivant, parce qu'au vu de notre situation, sa ne me surprendrais pas qu'ils tentent un nouveau coup de force, mais plus organisé cette fois. N'êtes vous pas d'accord ? Aussi, je pense qu'il est préférable de ne pas leur laisser le temps de mettre un plan sur pied, pas vous ?"

Andrew scruta l'horizon, en direction de l'endroit du crash. Il semblerait qu'il s'était trompé. L'ennemi n'était pas aussi stupide que Katyusha et il y avait fort a parier que Tarou avait raison quand à la probabilité d'une possible bataille nocturne.

Ce qui embêtait le plus Andrew, c'était le fait qu'il ne savais pas ce qui les avait encerclés. Des pillards, vraiment ? Dans une zone aussi loin des conflits ? Cela lui semblait peu probable. Seul des trafiquants plus que téméraires oserait approcher une carcasse fraîchement crashée en plein jour. Et c'était pas le genre des bandits du coin. Ils avaient, contrairement à ceux proches du front, tout à perdre. L'hypothèse d'un commando militaire ou quelque chose s'y rapprochant lui semblait plus plausible. Si c'était de simple soldat allemands envoyés en reconnaissance, il fallait espérer que personne ne puisse les identifier de manière formelle. En revanche, si c'était des soldats suisses, ou des infiltrés Italiens, c'était moins grave car ils outrepassaient leurs droits. Mais dans ce cas, ils essayeraient de tuer le groupe le plus rapidement possible puisqu'ils pourraient les signaler au premier poste de garde venu.

Dans tout les cas, ils n'avaient qu'une seule solution, fuir.

Andrew hésitait entre deux options. Se réfugier dans le village le plus proche et se reposer avec d'arriver à l'auberge suisse demain. Ou alors risquer une traversée nocturne afin d'arriver à l'auberge le plus vite possible.

La première option était séduisante, d'autant qu'Andrew pourrait manger. Mais si leurs ennemis venaient à les rattraper, ils devraient mener un combat de guérilla urbaine face à un ennemi dont ils ignoraient tout. De plus, les munitions pourrait manquer.

Alors que la deuxième solution leur permettais de profiter de leur seul avantage, leur avance sur leurs ennemis. Certes, en cas de combat, ils avaient moins de chances de s'en sortir, mais les probabilités de combattre étaient justement très mince, puisqu'ils passeraient par des forêts et des montagnes, ce qui pourraient leur conférer un avantage tactique intéressant. Le seul réel défaut de cette solution étaient sa grande difficulté physique car elle nécessiterait un gros effort d'endurance et d'orientation.

Certes ces options ne dépendait que d'une chose: Le nombre de poursuivant qu'ils auraient à leurs trousses. Il pourrait avoir une vague idée de ce qui les attendrait s'il allait fouiller le cadavre, mais Andrew n'avait nullement envie de vérifier si un tireur d'élite ne s'était pas planqué et attendait tranquillement une cible.

Il opta donc pour la deuxième option.

"Je suis désolé de devoir vous l'annoncer, mais personne ne pourra se reposer cette nuit. Ni eux, ni nous. Nous traverserons les montagnes et rejoindrons l'auberge dans la matinée. Il nous faudra marcher vite car nos poursuivants risquent de courir vite, ou de prendre un véhicule au village voisin. Nous devrons donc arriver à destination le plus tôt possible. C'est soit ça, soit nous reposer dans un village où ils risquent de nous dézinguer puisque nous ne savons rien d'eux. Je ne vous oblige à rien, mais mon choix est fait. Je traverserai les montagnes dès cette nuit. A vous de voir."

-Tu nous demande de te suivre ou de partir sachant que l'on doit se rejoindre à une auberge? Je pense que le choix est vite fait. Et puis comme tu le dis ils peuvent nous attaquer à tout moment. Mais passer par la forêt est obligatoire? J'aimerais un autre chemin. Surtout que au niveau des vivres ça va être vachement dur. Car me demander de courir à travers la forêt pas de problème mais c'est moi qui est piloté l'avion sur plus de 900 ou 1000km. Autant dire que je suis vraiment pas dans la meilleur forme. J'aimerais passer par une ville si possible. Et vous rejoindre le lendemain si c'est un peu plus long. J'irais seule si il le faut. Et puis si j'y vais seul je pourrais attraper deux trois informations.

*Regarde sa blessure à la main*
-Je crois aussi que récupérer des médicaments peut-être pratique. Car ça commence a me faire mal. *Renifle sa main* Ouais bien ce que je pensais un pansement au kérosène c'est pas top au niveau soin et anti infectant. Quoi que avec un briquet. *Prend un briquet puis vois Tarou prendre le brique en lui disant de ne pas faire ça* Bref je pense que je fais mieux de faire un détour. Que passer par la forêt. Du moins je dis ça mais je sais pas si il y a une ville ou un village dans le coin. Donc si oui dis moi où je passerais par là-bas et je vous rejoins après à l'auberge. Alors il y a ville près d'ici?

Andrew regarda la jeune allemande avec un soupçon d'agacement dans le regard. Il marmonna pour lui même qu'il avait bien que recruter des femmes dans l'armée était une erreur monumentale, avec leur manie de perdre du sang à la moindre occasion.

"Bon, c'est simple, je vais vous emmener au village le plus proche. Vous vous reposerez là-bas. Moi, je viendrai vous chercher demain matin. Je vais faire du repérage pratiquement toute la nuit afin de voir s'ils continuent de nous poursuivre ou si le chemin que nous allons emprunter est déjà surveillé ou non. Allez on y va."

Et le groupe de quatre se mit en chemin vers la bourgade la plus proche. Ils les déposa dans le seul hotel et les laissa se mettre à l'aise.

Maintenant que le groupe se trouver dans l'hôtel, pendant que le crieur s'était barrer faire du repérage toute la nuit, le groupe se devait d'attendre au chaud.

-Alors comme ça il se tape le boulot et nous on patiente... Dit Katyusha en soupirant alors qu'elle était allonger sur le lit de la chambre louer pour la nuit.

N'étant pas habituer à rester inactif de ce genre, elle descendit dans la salle qui faisait office de bar dans l'auberge, celle-ci avait un minimum d'activité car en réalité la surprise de la soirée c'était Lili.

Assise à une table de poker, avec Tarou qui n'avait rien d'autre à faire et 3 autres personnes sans importance qui était de passage.
Lili aborder un sourire sadique en prenant la plupart de l'argent sur la table en la ramenant pour elle, personne n'y croyait, une gamine gagner par pur chance ? Ils avaient raison, car en réalité Lili est une as de la tricherie, rien de plus simple pour elle que d'escroquer de simples passants.

Katyusha soupira en voyant ça et sortit dehors, dans la nuit noir et froide, elle s'adossa à un arbre un peu loin de l'auberge.
Des questions lui vinrent à l'esprit, pourquoi faire ça ? pourquoi les suivre ? Elle pourrait surement retourner auprès de ses camarades et continuer la guerre, mais ce groupe était bien étrange et pourrait réserver des surprises à l'avenir, alors elle eut un soupir de soulagement, elle était sur que ça pourrait être intéressant de continuer comme ça.

Alors elle rentra dans l'auberge et se joignit au poker, parfaitement consciente qu'au bout de 10 minutes elle voudrait étriper Lili car elle aurait tricher, mais elle le fit quand même pour passer le temps.

Quelque chose aussi, le groupe avait déjà était repérer dans l'auberge.

Je regarde, avec une inquiétude grandissante, la façon dont lili dépouilles tout le monde au poker.
"Avec un tel talent, pas de doutes, à mon époque, elle pourrait bosser dans n'importe quel casino..."
Il y a une foule qui se ressert autour de nous, la plus part sont curieux et ne voient pas dans son jeu, mais d'autres commencent à s’exciter.
Je me penche vers lili et lui dis à voix basse :
"Même si la banque ne doit pas perdre, il faut qu'elle laisse les clients gagner de temps en temps... Je pense que tu ferais mieux de payer une grosse tournée générale avant que sa parte en sucette."
Katyusha semble aussi de mon avis, elle fait déjà des efforts pour pas révéler le pot aux roses, alors qu'elle nous a rejoins il n'y a même pas cinq minutes.
Après quelques autres tours de tables, ou lili s'efforce tant bien que mal de faire croire que c’était l’œuvre de la chance, elle finit par déclarer, très fort, qu'il faut savoir s’arrêter quand le vent tourne, et elle offre une tournée générale, ce qui a pour effet de détendre immédiatement l’atmosphère.

Katyusha à l'air inquiète, jetant des coups d’œil discret vers un groupe de cinq individus qui est attablé à l'écart.
Ils ne font pas attention à nous, mangeant dans une indifférence trop ostensible pour être vraie.

Un gros type, ivre, s'approche de lili et moi d'une démarche de chalutier sur une mer démontée, s'assit en pétant sur la chaise à coté de moi, il pose sa chope de bière comme si il espérai fracasser la table avec, nous regarde d'un œil tellement bovin, qu'une vache le prendrait pour son veau sans la moindre hésitation, commence à articuler quelque chose, mais, seul un long rot gras, qui fait trembler les vitres, sort des cette orifice semblable à une bouche d’égout un jour de crue... L'odeur pestilentielle qui suit le son, m'indique que je me suis planté, c'est pas un égout, c'est une fosse commune!
Ils nous dévisage tour à tour, d'abord moi, puis passe rapidement à lili, sur laquelle il s'attarde d'avantage, avec un rictus malsain se dessinant aux commissure des lèvres, marmonnes un truc complétement incompréhensible, même pour un autre poivrot.
Il en vient finalement à katyusha, qui ne fait pas du tout attention à lui, trop focalisé sur les cinq patibulaire.
Lui part contre ne voit plus qu'elle, enfin, sa poitrine plus exactement... Son regard est devenu un tout petit peu moins vitreux que celui d'un poisson mort, dès lors qu'il est, littéralement, tombé en arrêt sur les formes généreuses de la jeune soviétique.
Une tentative de sourire font s'animer les limaces visqueuses qui lui servent de lèvres.
Difficile aussi, de dire si c'est l'alcool ou les Zeppelin de katyusha, qui fait qu'un filet de bave plus gluant, mais de la même couleur que du pétrole brut, le relit à présent à la table.
Je me sens comme si j’étais à coté d'un immense générateur électrique.
J'ai l'impression de voir des étincelles cherchant à devenir éclaires.
Et ce générateur, c'est lili!
Son envie de loger une balle dans la tronche du tanker à alcool est physiquement palpable.
Soudain ce dernier tourne la tête vers moi, et me bredouille tant bien que mal un truc qui, même si je comprenais l'allemand, demeurerait surement intraduisible, avec un sourire pervers, qui lui donne presqu'un aspect humain.
Je me tourne vers Lili, espérant son aide, mais, stupéfait, je la trouve entrain de se contorsionner sur sa chaise, les larmes aux yeux, réprimant visiblement la plus belle envie de rire de tous les temps.
"Qu'est-ce qu'il y a d'aussi drôle dans ce que ma dit ce cachalot ?"
Avec ma question, s'en est de trop pour elle est finie par éclater de rire, ce qui à pour effet d'attirer l'attention de tout le monde sur nous, excepté katyusha, et les 5 autres zigotos (ce qui les rends davantage suspect).

Je lui laisse le temps de reprendre son souffle, et toujours au bord d'un nouveau fou rire, elle parvient à me dire ce qu'il veut.
"Il pense que t'est notre macro... *rires réprimés de lili* ... Il... Il veut savoir combien... *rires de plus en plus dur a retenir pour lili* ... combien sa lui couterait pour l'avoir *elle désigne katyusha du regard* pour toute la nuit... *lili replonge dans un autre fou rire*
Je me dis in utero, qu'il manquait plus que ça! Les emmerdes s'accumulent en ce moment... Si kat finit par s'en mêler, on fonce droit à la rixe de bistrot.
Le navire vivant (enfin, si on lui faisait passer un check up moderne, il serait surement à classer dans la catégorie bateau fantôme) me presse pour savoir combien, lili se fait un plaisir de me traduire ce qu'il dit en regardant la russe.

Le taulier, qui doit bien connaitre le nouvel admirateur de katyusha, à discrètement envoyé deux bucherons pour lui barrer le passage au cas ou, quand soudain, des bruit de moteur se font entendre, puis très peu de temps après, la porte d'entrée (qui n'aurait pourtant opposée aucune résistance) vole en éclat, et une dizaines d'hommes en armes, prennent position dans la pièce, couchant tout le monde en joue.
On se met tous a lever les mains, histoire de voir si il n'y aurait pas de toiles d'araignée au plafond.
Seul 2-3 poivrots, dont mon pseudo client, trop imbibé ne percutent pas et commence à faire du suif.
Mais le problème est avorté à l'aide de quelque coups de crosses bien placés, le tout sans que les arrivants n'aient prononcé le moindre mot.
Enfin, un autre individu, qui à l'air d'avoir des comptes à régler avec la terre entière, et à qui ont vient d'en donner les moyens de le faire, entre à son tour, d'une démarche lente et mesurée, histoire de montrer sa supériorité, même si il donne plus l'impression de contenir les effets d'une dysenterie.
"Geheime Staatspolizei!" qu'il se met à hurler d'une voix de castrat.
"Heureusement qu'il y à ses hommes, parce que là, niveau crédibilité..." nous chuchote katyusha en riant à moitié.
Le castrat de G-Po désigne, d'un coup de menton, le groupe de cinq que katyusha ne cessait de surveiller.
Aussitôt "montré", aussitôt fait, 6 des 10 soldats encerclent la table et tiennent en respect les autres, le canon de leur PM enfoncés entres les omoplates, avec une rapidité et une précision qui ne peut être acquise qu'à force d'entrainements intensifs... Pas de doutes, ces mecs sont des pros.
Quelques secondes plus tard, ils sont évacués dehors.

Le castrat regarde de nouveau la salle. Cherche-t-il quelqu'un d'autre, ou veut-il simplement profiter de son moment ?
Contrairement à katyusha, lili semble moins détendue, comme si cet avorton lui faisait peur... Mais je ne peux rien lui demander pour l'instant.
Dans la pièce, pas besoin de stéthoscope pour prendre la tension, tant cette dernière est palpable.

Puis le voici qui s'avance sur nous, me fixant.
"C'est pas vrai... je suis devenus un aimant à emmerdes ou quoi ?"
Mais sa progression est stoppée net pas le claquement de talons des bottes de ses hommes qui viennent subitement de se mettre au garde-à-vous.
Il les regardent, hébété... Puis, prend enfin conscience d'une autre présence dans la pièce.
Se retournant, prêt à hurler très certainement, il se retrouve, nez à nez, avec un Andrew qui à un air plus dégouté que jamais en considérant son vis-à-vis.
Tout porte à croire que sa va être un de ce nombreux clash qui fit rage durant toute le 2nde GM, entre l'armée régulière et la police d’État, la Gpo.

Andrew commençait à en avoir vraiment marre de cette guigne. Depuis qu'il avait commencé à s'intéresser à ce petit groupe, les tuiles ne cessaient de lui tomber sur la gueule.

Nan mais c'est vrai. Au début, il en avait chié pour les localiser. Ensuite, il avait dû poursuivre le petit groupe jusqu'à abattre leur appareil. Et enfin, quand il arrivait à les convaincre de l'écouter, il fallait que des pillards ou il ne savait quoi d'autres viennent les emmerder, et quand il les laissaient seuls 5 minutes, la Gestapo s'en mêlait. Heureusement qu'il avait vu les voitures de la G-po sur le chemin, ce qui l'avait averti du danger. Mais cela ne l'enchantait pas des masses, loin de là.

Mais bon... Ce qui est fait est fait. Il fallait continuer, quoiqu'il arrive.

Andrew toisa l'officier de la G-po du regard. Ce dernier fit de même. Toutes les personnes encore saines d'esprits sentaient la tension qui augmentait en flèche. Un peu plus, et c'était la crise cardiaque.

Andrew s'approcha d'un pas ferme, rapide et autoritaire du petit ersatz d'officier qui lui servirait d'adversaire.

Ce dernier s'apprêta à prendre la parole, mais Andrew fut plus rapide, mais aussi beaucoup plus viril et imposant dans sa voix.

"Je ne vous demande pas ce qui vous amène ici, officier, mais il me semble que vous avez rempli votre mission. J'ai remarqué les 5 hommes que vous avez capturés et je pense que cela devrait suffire pour ce soir. Non pas que je veuille interférer dans votre travail, mais je viens tout juste d'obtenir ma permanence et je souhaiterais passer une bonne soirée ici afin de me détendre. Vous avez assuré la sécurité du régime en arrêtant ces hommes et je vous en remercie, mais je ne tolérerai aucun zèle ce soir. Maintenant, rentrez et continuez votre devoir en les interrogeant. Exécution."

Le castrat devait avoir perdu le peu de virilité qui lui restait, en imaginant qu'il en ai eu un jour. Il essaya de rétorquer à Andrew, mais le regard de celui-ci l'en dissuada. Il s'éloigna en hurlant sur ces hommes, ce qui acheva tout possibilité pour lui d'avoir un semblant charisme un jour. Même si Andrew était légèrement satisfait de sa prestation devant l'officier de la G-po, il n'aimait pas du tout le regard qu'il lui avait lancé. Si le groupe ne partait pas dès demain, ils auraient assurément la police d'Etat sur le dos, et c'était un peu trop prématuré pour le moment.

Après embrassé la salle du regard et examiné chacun des clients de l'auberge, Andrew reporta son regard sur le petit groupe. Il n'était pas content, mais alors pas du tout. Il s'approcha de ses protégés avec la même allure que celle qu'il a utilisé pour démolir l'officier de la Gestapo.
Lili esquissait un sourire forcé qui laissait entrevoir son appréhension et la peur qu'elle avait de se faire pourrir par Andrew. Vous savez, le même sourire qu'a une loli-hime débordante d'arrogance arbore en face de son violeur.
Katyusha restait calme d'apparence, mais semblait se préparer mentalement à une confrontation verbale avec le Generalleutnant.
Et Tarou esquissait un sourire narquois qui exprimait une phrase du genre "Ah tu peux rien nous dire, on a rien fait pour une fois". Du moins, c'est ainsi qu'Andrew l’interprétait.

Ce dernier s'arrêta devant Lili et lui chuchota à l'oreille qu'ils devraient partir dès le lendemain à l'aube et qu'il fallait aller se coucher maintenant, et que de plus, il y avait eu assez de grabuge pour ce soir. Elle traduisit à Tarou qui hocha la tête pour marquer sa compréhension, et se tourna vers Katyusha qui fit de même.
Tarou commanda quand même une ultime bière avec l'accord d'Andrew. Les deux adolescentes commencèrent à partir pour leurs chambres, suivies d'Andrew qui fut arrêté par le tanker-ivrogne-pervers d'une demi tonne.
Il commença à meugler des trucs plus ou moins compréhensibles tout en expulsant l'équivalent d'un mois de production de mucus d'une limace qui transpire.

Voici ce qu'Andrew comprit (et qui n'est pas éloigné de la vérité du tout):

-Eh toi ! J'étais là avant ! Tu me laisse celle à grosses loches, t'as cas jouer avec la naine en attendant !

- Excusez-moi monsieur, mais vous vous méprenez. Maintenant, laissez-moi, dit-il d'un ton exaspéré.

Andrew s'essuya le visage du bukkake salivaire qu'il venait de se prendre puis se retourna. L'ivrogne péta les plombs et colla une droite à Andrew qui s'étala par terre sous l'effet du choc. Il venait d'être percuté par un baleineau miniature à pleine vitesse après tout.

Tarou, qui n'en revenait pas trop de voir Andrew se faire mettre à terre par un ivrogne, choppa et retourna vers lui l'ivrogne qui commençait à se rapprocher des filles, qui elles non plus n'en croyait pas leurs yeux, et commença à le menacer de son poing. Le langage des signes est, après tout, un langage universel dit-on.

Andrew se releva, un peu sonné, se frotta un peu la joue et fit signe à Tarou de rester en dehors de cette histoire. Il regarda l'ivrogne de dos avec des yeux mi-clos, ce qui traduisait non seulement le mépris immense qu'Andrew portait à cet individu. Il esquissa ensuite un sourire. Un sourire qu'il utilisait souvent quand il bossait à l'Etat-Major.

C'était un rictus particulièrement malsain qui était devenue un de ses signes distinctifs. Ce sourire apparaissait à chaque fois qu'Andrew laissait libre cours à ses pulsions sadiques. Et en l’occurrence, il signifiait qu'il avait trouvé un défouloir pour évacuer sa colère et son stress.

Il attrapa l'ivrogne en lui faisant une clé de bras et le jeta en dehors de bar. Il se plaça à quelques mètres devant lui. Le super-tanker se releva avec difficultés puis commença à charger Andrew qui se mit à sourire de plus belle. Il n'eut même pas besoin de se décaler pour faire un croche-patte à son assaillant, qui se vautra par terre, tel une baleine échouée. Andrew martela la tête de l'ivrogne avec son talon droit jusqu'à ce que son adversaire sembla inconscient, ou mort.

Une fois l'instant défoulement passé, Andrew prit un air satisfait, rentra et fila directement dans sa chambre, sans prêter attention au regard des autres personnes qui le suivait du regard. Il se mit à son aise et commença à réfléchir leur itinéraire de demain. La nuit risquait d'être courte.